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Yahvé a fait triompher nos droits; venez, vous raconterez dans Sion les oeuvres de Yahvé notre Dieu. (Jéremie 51, 10)
Mais je ferai payer à Babylone et à tous les habitants de Kaldée, tout le mal qu'ils ont fait dans Sion sous mes yeux - parole de Yahvé. (Jéremie 51, 24)
L'âme de Sion lance un appel: "Que la violence qu'il m'a faite retombe sur Babylone!" Jérusalem s'écrie: "Que mon sang retombe sur les habitants de la Kaldée!" (Jéremie 51, 35)
Les routes de Sion sont en deuil, nul ne va plus à ses fêtes. Aux portes c'est un désert, ses prêtres se lamentent et ses vierges se désolent; elle est dans l'amertume. (Lamentations 1, 4)
Ils ont pris à la fille de Sion tout ce qui faisait sa gloire. Ses chefs étaient comme des cerfs qui ne trouvent plus de pâture; ils marchaient sans forces devant ceux qui les faisaient aller. (Lamentations 1, 6)
Sion a tendu les mains, mais pas un ne la console. Yahvé a voulu l'invasion de Jacob par ses voisins tout à l'entour. Jérusalem au milieu d'eux n'est plus qu'un dépotoir. (Lamentations 1, 17)
Hélas! Le Seigneur dans sa colère, a mis en ténèbres la fille de Sion. Du ciel il a précipité sur terre la splendeur d'Israël. Il n'a plus vu au jour de sa colère, que c'était là l'estrade sous ses pieds. (Lamentations 2, 1)
Il a massacré tous ceux qu'on aimait dans les tentes de la fille de Sion; il a déversé sa colère comme un feu. (Lamentations 2, 4)
Il a forcé la clôture de son jardin: il a démoli son Sanctuaire. Yahvé a fait cesser dans Sion, les fêtes et les sabbats. De colère il n'a plus voulu voir le roi ni le prêtre. (Lamentations 2, 6)
Yahvé a renversé, il l'avait décidé, les remparts de la fille de Sion. Sa main a étendu le cordeau, il l'a ramenée quand tout était détruit. Jour de deuil pour le mur et l'avant-mur, tous deux sont dans un triste état. (Lamentations 2, 8)
Les anciens de la fille de Sion assis par terre, se taisent; ils ont jeté la poussière sur leur tête, ils se sont habillés de sacs; et les vierges de Jérusalem, la tête baissée, regardent vers le sol. (Lamentations 2, 10)
Que dirai-je de toi, qui est comme toi, fille de Jérusalem? Qui voudra te sauver et te consoler, vierge, fille de Sion? Ta blessure est énorme comme la mer, qui pourrait te guérir? (Lamentations 2, 13)